Proposition 28 : Développer une politique publique du médicament et des produits de santé.
L’accès aux médicaments et aux produits de santé n’est pas, dans la réalité, un droit universel. Cette crise révèle les conséquences graves de la logique marchande qui prédomine dans ce domaine alors même que les industries du médicament profitent largement de l’argent public (recherche, crédit d’impôts). Ce sont pourtant des biens communs dont la crise de la Covid-19 rappelle l’importance stratégique. Pour protéger les populations, la puissance publique ne peut être spectatrice, elle doit assurer un contrôle démocratique et garantir la transparence en ce domaine.
Développer une politique publique du médicament et des produits de santé.
Il faut imposer la transparence sur les brevets composants un produit de santé pour notamment limiter les brevets sur les produits financés directement ou indirectement par l’argent public. Il faut aussi mettre fin aux mécanismes dits « de référencement des prix » et à la « garantie des prix européens » afin d’assurer une fixation sincère des prix du médicament, pour le rendre plus accessibles aux patients et plus supportable financièrement pour la Sécurité sociale. Dans un second temps, le dispositif SMR et ASMR doit être réévalué en associant parties prenantes, singulièrement les patients et les assurés sociaux