Conforter la médecine du travail et renforcer l’approche santé dans l’activité professionnelle.
Le monde du travail ne doit pas créer un contexte qui aggrave l’état de santé mais au contraire contribuer à la promouvoir. Aujourd’hui, il engendre de nouvelles formes de risques santé (télétravail, risques psychosociaux…). Les dernières réformes ont fortement fragilisé la médecine du travail et limité encore son indépendance à l’égard de l’employeur.
Conforter la médecine du travail et garantir son financement et son indépendance.
Il faut s’engager dans une prise en charge globale des risques du travail : environnement, matériel, matières premières, postures, management, psycho-sociaux… Toutes les parties prenantes doivent être impliquées et les financements dédiés être à la hauteur des besoins. Pour cela, il faut renforcer la médecine du travail qui se doit d’être indépendante et la doter d’un financement garanti afin qu’elle puisse jouer son rôle de façon efficiente. Les CSE et les Commissions Santé Sécurité et Conditions de Travail dont les moyens doivent aussi être renforcés participeront avec elle, mais aussi avec syndicats, employeurs à définir les lignes d’une médecine du travail du 21e siècle. Les mutuelles pourront être sollicitées pour leur expertise santé et investir une fonction de tiers de confiance pour les différentes parties afin par exemple de développer des actions de prévention.