Proposition 23 – Promouvoir et réguler le télésoin et la télémédecine.
Ces pratiques sont amenées à se développer et peuvent permettre une amélioration de la prise en charge des patients. Toutefois, cela ne doit pas être un facteur d’aggravation du développement d’une médecine à deux vitesses ni encourager une médecine exclusivement commerciale et numérique. Elles ne peuvent se substituer à une vraie politique d’aménagement du territoire en matière de santé et ne peut constituer la seule réponse aux déserts médicaux. C’est pourquoi une régulation s’impose.
Promouvoir et réguler le télésoin et la télémédecine doit permettre d’éviter la concurrence tous azimuts et des dérives de prescriptions. Le périmètre et l’organisation de la délégation de tâches souvent associée aux télésoins doivent être définis. Les tarifs doivent être encadrés et pris en charge prioritairement par la Sécurité sociale. Les flux d’informations liées à ces consultations doivent être standardisés par la puissance publique et pleinement maîtrisés par les patients et leurs professionnels de santé pour offrir les mêmes garanties de confidentialité que les consultations « en présentiel ».